Dr Adrien Biassin
Alchimiste de transformations intégrales

On ne vient pas en journée d’écologie intérieure comme on vient « faire un atelier ».
Ce n’est pas une activité de plus. Ce n’est pas du développement personnel qui colle un pansement sur une fracture ancienne. On descend à la racine, on ne fait pas semblant.
C’est le processus le plus puissant que je connaisse qui peut se faire de manière autonome et de manière illimitée ; si nous étions des millions à le pratiquer, nous aurions déjà changé de paradigme en France : une société libérée de ses traumatismes et qui arrête de les reproduire sans cesse.
Alors, on vient à cette journée parce que quelque chose appelle, parce qu’il y a ce nœud dans la poitrine qu’on traîne depuis des mois ou des années, que l’on sent une fatigue ancienne, pas seulement celle du travail ou du quotidien, mais celle d’avoir porté seul trop longtemps, parce qu’il y a un élan qui ne demande qu’à émerger, une puissance qui n’a pas encore trouvé son chemin, un cri intérieur qui n’a jamais eu l’espace de se dire.
On vient parce qu’il devient impossible de continuer à vivre en décalage :
· décalage avec soi-même,
· décalage avec les autres,
· décalage avec le Vivant.
L’écologie intérieure, c’est retrouver son essence par le corps et par les émotions. Ni croyance ni théorie, c’est une pratique qui vient libérer en profondeur ce qui a été contenu pour redonner du mouvement où la vie s’est figée.
L’écologie permet de retrouver :
• de la stabilité émotionnelle — sortir du chaos intérieur, reprendre appui,
• une puissance d’action tranquille — agir à partir du centre, et non de la réaction émotionnelle,
• un rapport juste à soi, aux autres et au monde — sans masque, sans armure, sans fuite,
• de l’autonomie émotionnelle et psychologique — sans chichi ni croyance.
Elle s’appuie sur un processus en plusieurs étapes que j’utilise quasi quotidiennement et que j’enseigne depuis trois ans. Ce n’est pas une méthode que j’ai « inventée », c’est une méthode que j’ai éprouvée dans ma chair et mes accompagnements.
Je l’ai vue :
· Libérer des mémoires enfouies,
· Apaiser des systèmes nerveux épuisés,
· Réparer l’accès à une écoute présente à soi et aux autres,
· Redonner de la joie à des personnes qui avaient cessé d’espérer,
· Permettre à des femmes et des hommes de reprendre leur axe, leur dignité, leur direction !
L’écologie intérieure n’est pas seulement un travail « personnel », c’est un travail politique, au sens le plus profond du terme : celui qui concerne la manière dont nous habitons le monde, car guérir ses blessures est l’acte politique le plus radical !
Revenir à la capacité d’émouvoir, de sentir, de relier, d’aimer, c’est devenu contre-culturel comme un acte de désobéissance au cynisme dominant. C’est le déclenchement d’une révolution intérieure qui prépare les révolutions extérieures. Je suis profondément convaincu que si nous étions des millions à pratiquer l’écologie intérieure, nous serions déjà en train de changer la manière d’habiter la Terre, nous pourrions basculer dans un nouveau paradigme post-trauma, post-anthropocène, post-destruction.
C’est pour cela que je vous raconte maintenant comment se vit une journée d’écologie intérieure.
À toi, si tu sens que quelque chose en toi demande à respirer :
• Si une blessure ancienne (affective, familiale, sociale, professionnelle) continue de dicter tes réactions,
• Si tu as du mal à poser des limites et à définir tes besoins, dire non, te choisir sans culpabiliser,
• Si tu veux agir pour un monde plus juste, mais que quelque chose coince à l’intérieur,
• Si tu traverses une fatigue de l’âme, une perte de sens, un effondrement intérieur,
• Si ton corps parle plus fort que ta tête : tensions, crispations, anxiété, cœur fermé,
• Si tu veux reprendre ton axe et ta puissance.
Pendant une journée d’écologie intérieure, il n’y a rien à prouver. On vient avec son corps tel qu’il est, ses émotions du moment et son histoire personnelle telle qu’elle a été vécue.
Un traumatisme ce n’est pas seulement « un souvenir qui fait mal », c’est un réflexe de survie qui tourne encore alors que la situation est terminée. Et on ne va pas se mentir : ça pourrit souvent la vie ! Ce qui n’a pas été ressenti au moment du choc reste stocké en nous, le corps n’oublie rien. Au fur et à mesure des années, il compense, il encaisse, il tient jusqu’au jour où il n’en peut plus.
Les émotions non intégrées suite à un choc ou à un évènement traumatisant deviennent :
• tensions physiques chroniques (nuque, diaphragme, ventre, dos),
• hypercontrôle ou incapacité à décider,
• épuisement nerveux (même après avoir « tout bien fait »),
• peur de l’engagement (relationnel, créatif, professionnel),
• répétition des mêmes schémas (on sait et on reproduit).
L’écologie intérieure est le cheat code du système, c’est l’antidote pour permettre l’autonomie émotionnelle et reset le système. Elle permet au corps de terminer des processus émotionnels inachevés.
Quand le système nerveux se régule et que les émotions sont intégrées, on cesse de tourner en boucle, le corps arrête de se tendre en permanence, les choix de vie deviennent simples. On reprend la main sur sa vie grâce à une nouvelle liberté intérieure.
La liberté très concrète de :
· dire non quand c’est non
· dire oui sans peur
· ne plus se trahir pour garder la paix
· ne plus exploser pour se faire entendre
· ne plus fuir sa vie en attendant que ça passe
· ne plus faire en fonction du regard des autres
· habiter pleinement son corps sainement.
En somme, un acte révolutionnaire dans notre civilisation du Même et de l’Ikea de la pensée d’être et d’agir.
Tu te doutes bien qu’on n’entre pas dans sa vulnérabilité immédiatement après avoir déposé son tapis de sol et son carnet de notes. Il y a une montée en puissance qui commence dès la matinée. Pour mettre à l’aise, créer l’esprit de groupe et le cadre de sécurité, je commence par un cercle où je pose les règles d’accompagnement, la responsabilité, la confidentialité, le cadre déontologique de la journée basé sur les meilleurs standards français. Je suis également accompagné d’une ou plusieurs collaboratrices qui ont toute ma confiance d’accompagnement.
Ensuite, chacun dit où il en est, sans justification :
· « Je suis tendu. »
· « Je suis fatiguée, mais j’en ai marre de tenir. »
· « J’ai peur de lâcher. »
· « Je ne sais pas ce que je vais trouver, mais je suis dans l’hyper contrôle. »
Puis on glisse sur le terrain empirique : qu’est-ce qu’une émotion ? Qu’est-ce qu’un traumatisme ? Qu’est-ce que les charges émotionnelles ?
À l’aide de jeux coopératifs et ludiques, j’aide les participants à faire le lien entre leur émotion, leur corps et la théorie basée sur les derniers travaux de recherche. C’est aidant pour avancer avec justesse durant toute la journée si nous partageons le même langage thérapeutique.
Ensuite, TRE. On fait des mouvements corporels très efficaces pour se libérer du stress, des tensions et des traumas. C’est une technique physiologique pour enclencher le mécanisme naturel des tremblements du corps. Le but est clair : déverrouiller le réflexe de survie qui tient le corps sous tension depuis des années. On provoque le tremblement neurogène - la décharge naturelle du corps après le stress ou le choc. Dans la salle, ça peut donner : jambes qui vibrent, bassin qui lâche, diaphragme qui redescend, respiration qui se déverrouille, gorge qui se rouvre, larmes qui sortent sans « raison ». En quelques minutes, le système nerveux relâche des tonnes de couches, le corps se remet à respirer.
A la pause déjeuner en mode auberge espagnole, on s’arrête, on fait une sieste ; il n’y a rien à gérer ou à performer.
L’après-midi, on passe au cœur du travail : la méthode d’écologie intérieure, ni concepts ni métaphores. Un art précis, reproductible, que tu pourras utiliser seul et à l’infini !
Je montre d’abord. En direct. Sans mise en scène. On observe comment une émotion émerge, comment le corps réagit, où ça bloque, où ça fuit, où ça résiste, et ce qu’il se passe quand on arrête de vouloir contrôler puis on plonge dans l’histoire personnelle, on va voir le besoin non satisfait pour créer la scène idéale. C’est la transmutation. Un phénomène toujours incroyable à observer et à vivre.
Ensuite, on passe en binômes, c’est là que ça bascule, car la régulation émotionnelle n’est pas seulement un acte solitaire. C’est quelque chose que le système nerveux humain apprend dans le contact. On a été blessé en lien. On guérit en lien.
Travailler à deux, c’est apprendre deux compétences essentielles :
1. Savoir accompagner quelqu’un sans le sauver, sans l’interpréter, sans prendre sa place.
2. Savoir se laisser accompagner sans se justifier, sans performer, sans retenir.
C’est le contraire de ce qu’on fait dans une société consumériste et capitaliste.
Dans une salle où une dizaine de personnes transmutent leurs émotions, il se passe quelque chose de très concret : ça vibre, ça respire, ça lâche. Mes collaboratrices et moi voyons des humains courageux qui arrêtent de s’empêcher de sentir et qui intègrent leurs besoins. En effet, ça pleure parce qu’on se déverrouille après des années de retenues ; souvent ça tremble parce que le système nerveux termine enfin ce qu’il n’a jamais pu finir ; souvent ça entre en colère parce qu’on a retenu cette émotion par convention sociale ou peur de l’amalgame avec la violence ; souvent, aussi, ça rit : une fois le verrou qui saute, il y a du relâchement, les visages prennent une autre forme, les sourires apparaissent. C’est profondément vivant et on le reconnaît tout de suite.
On termine ensemble, en cercle pour constater ce qui a bougé, ce qui s’est dénoué, ce qui est revenu en place, ce qui s’est ouvert, ce qui à cesser de lutter. Il y en a qui parlent, d’autres non. On se dépose, on redescend ; parfois la musique accompagne, le silence aussi. On ne force rien, je ne cherche pas à finir sur une note positive, je laisse la journée atterrir dans le rythme du groupe et les besoins de chacun.
Je rappelle néanmoins des choses essentielles :
· Les règles de confidentialité du vécu de chacun,
· Comment le corps peut bouger dans les jours qui suivent, les réactions physiologiques et émotionnelles possibles,
· La date de la visio collective d’intégration pour poursuivre le processus,
· J’invite les participants à se retrouver en présentiel ou en visio pour continuer de former des binômes afin de transmuter encore et encore les émotions blessées !
• Une méthode précise, que tu peux appliquer seul et de manière illimitée, chez toi, dès le lendemain,
• Une pratique corporelle (TRE) pour faire redescendre la pression, libérer les tensions, réguler ton système nerveux sans dépendre de personne,
• Un PDF clair (50 pages) pour revoir les étapes, comprendre des idées clés, sentir ce qui se joue dans le corps,
• Une visio d’intégration quelques jours après, pour stabiliser les changements et ancrer ce qui a émergé,
• Un groupe de soutien pour pratiquer, s’entraîner, rester dans le mouvement.
Ce que cette journée propose, ce n’est pas de devenir quelqu’un d’autre ni de « se guérir » d’un coup. C’est de rentrer chez soi, dans son corps, dans sa respiration, dans sa façon d’être au monde avec des outils extrêmement efficaces pour se libérer dans son quotidien des charges émotionnelles qui ont perduré pendant des années voire des décennies.
C’est un espace pour désapprendre la lutte, le contrôle incessant, la tension permanente, la mise à distance. Un espace pour laisser revenir ce qui avait été coupé.
Si quelque chose en toi reconnaît ça, même faiblement, alors c’est probablement le bon moment.
Le reste, on le fera ensemble, et tu n’auras pas à le forcer.
Dr Adrien Biassin
n° de SIREN: 853945491
Newsletter
Abonnez-bous et recevez des nouvelles quotidiennement
Créé avec ©systeme.io